[Hors sujet] Ampli Hi-Fi à lampes, partie 1 – la démarche

Nous avons tous une approche personnelle de musique et à la manière dont nous l’écoutons. Certain se contente d’enceintes à bas prix ou des écouteurs fournis avec leur téléphone, tandis que d’autres ne peuvent tolérer que le haut de gamme, allant jusqu’à payer plusieurs milliers d’euros pour des câbles en or pour relier leur amplificateur avec les enceintes dans les meilleurs conditions (avec des bénéfices discutables).

Situé quelque part au milieu, je vais ici expliquer ma démarche dans une série d’articles déviants des habituels sujets photographiques.

Un contexte confiné

Nostalgie

Le mois d’avril 2020, marqué par la pandémie de covid-19 et le confinement allant avec, a été prolixe dans la réanimation de hobbys oubliés. Dans mon cas, c’est l’électronique en général et les tubes électroniques de mes anciens amplificateurs de guitare en particulier qui a été titillé par l’impossibilité de sortir prendre des photos et alimenter par la frustration d’écouter mes vinyles grâce à des enceintes bibliothèques amplifiées un peu poussives.

L’excuse qui sert de besoin

Ecouter de la musique dans un appartement parisien réclame le périlleux équilibre entre un volume d’écoute suffisant et le conserver le statu quo avec les voisins. Dans ce contexte, on oublie le concours aux watts et on se focalise sur la qualité de restitution.

Ecouter un tube

Maintenant se pose la question de la technologie. En terme d’amplification de signal électrique, nous connaissons principalement les transistors et leurs ancêtres, les tubes électroniques. Le choix raisonnable serait bien entendu les transistors, simples à mettre en oeuvre, sans transformateurs de sortie hors de prix et ne nécessitant pas de tension électrique mortelle pour fonctionner. Bien sûr, les tubes présentent tous ces défauts, en plus d’un rendement médiocre et d’un encombrement important. Mais il y a cependant une sorte de magie lorsque l’on allume un amplificateur à lampe. Les tubes qui s’éclairent, l’odeur particulière de « chaud », le cliquetis des électrodes qui se dilatent. Et enfin, lorsque la musique arrive, il est enrichit par les tubes d’harmoniques paires qui font gagner en plaisir d’écourtes autant qu’elles font perdre en « fidélité » de restitution.

Bref et comme d’habitude, je ne fais pas le choix de raison…

Dans un appart parisien, on bricole avec son couteau, entre autre…

La simplicité est le maître mot lorsque l’on bricole dans un 40m2. L’amplificateur sera donc simple : un étage d’amplification en classe A et un étage de préamplification par canal (droite et gauche).

Il existe des centaines de tubes différents, pourtant le choix ici sera simple :

  • Une ECC83 (12AX7) en préamplification car elle dispose d’une facteur d’amplification suffisant, elle est très commune et donc bon marché car beaucoup utilisé dans les amplificateurs pour guitare et, cerise sur le gâteau, il s’agit d’un tube double (deux triodes dans un seul tube) qui pourra servir les deux canaux à la fois.
  • Une EL84 (6BQ5) par canal en amplification de puissance, que j’ai déjà utilisée, qui est également bon marché et qui permettra de sortir les 2-3W nécessaires à mon projet.

Maintenant que le besoin et le contexte est posé, il est temps de passer à la planche à dessin (numérique). Suite dans le prochain article !


Spoiler : voici le résultat !

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